Pourquoi faire adhérer votre association à l’Eusko ?

  1. Parce que c’est une source de financement pour votre association !

L’Eusko, c’est aussi un nouveau système de financement des associations, avec le 3% Eusko. 69 672 eusko ont ainsi été versés à 44 associations en 2023 (voir le détail des associations bénéficiaires).

[Communiqué de presse] 70 000 euros de dons versés par l’Eusko à 44 associations en 2023 !

Comment marche le 3% Eusko ? Quand un particulier adhère à l’Eusko, il choisit librement une association qu’il souhaite parrainer, et celle-ci recevra 3% de l’ensemble des dépenses en eusko réalisées par cet adhérent. Cela ne coûte rien à l’adhérent, et cela peut générer des revenus substantiels pour l’association, certaines recevant plus de 3 000 eusko par an grâce à la mobilisation de leurs adhérents. Ce système est financé par la commission de 5% que les professionnels paient s’ils reconvertissent des eusko en euros.

Le 3% Eusko peut bénéficier à toute association ayant son siège au Pays Basque, aux seules conditions qu’elle soit adhérente à l’Eusko et qu’elle ait au minimum 30 parrainages d’adhérents de l’Eusko.

Ensuite, chaque année, le 30 juin, Euskal Moneta calcule le montant d’euros que les parrains de l’association ont changés en eusko au cours de l’année, et lui verse à la rentrée l’équivalent de 3%. Depuis le lancement de l’Eusko en 2013, 315 000 eusko ont été ainsi distribués à une soixantaine d’associations du Pays Basque, de tous horizons.

Si votre association n’a pas atteint au 30 juin le seuil des 30 parrains, elle ne reçoit pas de don et l’argent est reversé aux autres associations. Mais dès qu’elle atteint les 30 parrainages, en mobilisant ses adhérents, elle bénéficie de ce système pour l’année en cours.

Ensuite, pour développer le nombre d’adhérents et leur change mensuel, les Chargées de développement de l’Eusko pourront vous conseiller et vous apporter des outils de communication adaptables pour que vous encouragiez vos adhérents à ouvrir un compte en eusko. Ils devront alors mettre en place un change automatique mensuel, qui vous garantit un minimum de financements. Si vous avez par exemple 30 parrains qui changent 100 eusko par mois, vous recevrez chaque année au moins 1000 eusko, que vous pourrez réutiliser notamment en faisant appel à des fournisseurs du réseau Eusko (il en existe plus de 700, l’annuaire est ici).

 

  1. Parce que c’est un projet utile pour tous !

Quand une entreprise ou une association reçoit des eusko, elle peut les reconvertir en euros, mais ça lui coûte une commission de 5%. Elle va donc plutôt chercher à les réutiliser. 56% des entreprises et associations du réseau Eusko ont ainsi pris au moins un nouveau fournisseur local pour réutiliser leurs eusko. Réutiliser ses eusko est plus facile qu’on le pense généralement : pour preuve, 84% des entreprises et associations du réseau Eusko n’ont jamais reconverti un seul eusko en euro !

Grâce à ce système d’échange simple et accessible à tous, l’Eusko développe les relations entre habitants, entreprises et associations du Pays Basque, ce qui est bon pour l’emploi local, mais aussi pour l’Environnement, car développer les circuits courts, c’est réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports.

En adhérant à l’Eusko, vous entrez dans une dynamique collective pour construire un Pays Basque plus écolo, euskaldun et solidaire !

De plus, grâce à son système de défis promouvant l’utilisation de produits locaux et l’usage public de la langue basque, l’Eusko est aussi un outil à disposition de tous pour participer à la préservation de l’environnement et à la défense de l’euskara. Cet un outil commun crée des solidarités de fait entre tous les secteurs de la société : quand un militant écologiste utilise l’eusko pour défendre l’environnement, il défend aussi, en même temps, l’euskara : quand un parent d’élève d’ikastola utilise l’eusko pour défendre l’usage public de la langue basque, il défend aussi le commerce de proximité ; quand un élu accepte de recevoir ses indemnités en eusko pour défendre l’emploi local, il défend en même temps l’agriculture paysanne et la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; etc.